Barjack13 a écrit :Si défendre notre liberté fondamentale qui est d'aller et venir où bon nous semble, avec le moyen de transport qu'on a nous même choisi, ce n'est pas un sujet sérieux... alors qu'est-ce qui est sérieux ?
La voiture loisir à usage du prolo, c'est juste un incident de parcours, un mal nécessaire. Une singularité issue du machiavélisme sans limite de gens qui réfléchissent et élaborent sur des générations là où tu penses difficilement aux 6 prochains mois. Des gens qui façonnent des blocs de civilisation là où tu as bien du mal à enlever le trèfle sur ton gazon. C'est pas avec tes petits poings serrés et tes yeux larmoyant d'injustice prospère que tu changeras quoique ce soit.
Tu t'es fait avoir. La voiture loisir n'est pas là pour ton bonheur mais pour te faire consommer et, in fine, t'aliéner. La récré est terminé, maintenant c'est en rang par deux et pas une tête qui dépasse.
Même chez les allemands, patrie mondiale de la bagnole, ce caprice improbable qui consiste à se déplacer où l'on veut à la vitesse qu'on veut est en train de disparaître...
Mais je comprends ton désarroi, j'ai le même. Je m'en veux de m'être intéressé à ce sujet. C'est une perte d'esprit et de temps. Une escroquerie. J'aurais mieux fait de m'intéresser aux arts majeurs, me piquer d'analyse et de commentaires baroques devant la femme au livre, d'Elizabeth Forbes, tout en discutant de l'avenir florissant du déplacement alternatif en zone zuburbaine avec le député maire du coin, répondre à l'invitation de quelques érudits adeptes de marche nordique en centre-ville, prendre l'avion 5 fois par an et m'extasier devant la sincère pauvreté des gens de là-bas, tellement adorables, quoiqu'un peu agaçants à quémander de l'argent en permanence.
Cela aurait été plus constructif, plus porteur que de se passionner pour ce truc de beauf indécrottable qu'est la voiture "sportive".
Dès lors que l'achat d'une voiture "passion" réclame un effort financier, il y a dindonnerie. La plupart des gens d'ici, dont je fais amplement parti, sont des gens qui n'ont absolument rien compris au film. Des naïfs un peu concon qui se sont bien fait rouler dans la farine. Mais alors... pourquoi s'accrocher aux lanières du martinet puisqu'on a déjà le cu* tout rouge ?
Voilà un mystère typiquement humain.
