
Ces politiques résolument anti-automobile ont finalement commencé à porter leurs fruits : depuis 2000, l'usage de la voiture stagne ou diminue en France - même si l'on est encore bien loin des objectifs de réduction explicitement affichés. Moins d'usage, moins de ventes. On ne peut pas à la fois vouloir que les Français roulent moins et souhaiter qu'ils achètent davantage de voitures. Comme dit Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes". Devant l'ampleur des dégâts, les politiques cherchent des parades.
Bien entendu. M. Prud'homme n'a rien inventé, l'ensemble des intervenants du monde automobile prédisait ce déclin dès les années 70. Mais nous ne pouvons que le rejoindre !

En revanche, l'éternel salade comme quoi les "charges" sociales pèsent de trop, je ne peux et ne veux plus l'entendre, c'est ordurier, tout simplement.

J'accuse en tout premier lieu nos constructeurs, qui depuis toujours ont fait carpette. Si les constructeurs allemands s'étaient laissés faire de la sorte, l'Allemagne ne serait plus ce qu'elle est depuis longtemps en terme d'automobile. Pourtant, c'est pas faute de subir des pressions bien plus importante que chez nous par les écolos.
