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A lire l'interview on a l'impression que L. Jackson a été nommée pour réussir l'internationalisation de Peugeot car Imparato a surtout renforcé Peugeot en France et inégalement en Europe.L'argus. Quelle est la place de Peugeot dans Stellantis et quel positionnement souhaitez-vous insuffler à la marque ?
Linda Jackson. Déjà, Peugeot est en bonne santé. Ensuite, Jean-Philippe Imparato, mon prédécesseur, a réalisé un travail formidable de positionnement de la marque, notamment en Europe. Peugeot est désormais perçue comme une marque haut de gamme mais qui a conservé son caractère généraliste et accessible. Quand nous regardons les quatorze marques de Stellantis, elles possèdent toutes un positionnement clair, distinct, et c’est particulièrement vrai pour Peugeot. Mon travail est de poursuivre cette stratégie de montée en gamme, en ligne avec les valeurs de la marque qui sont l’excellence, dont la performance avec le label Peugeot Sport Engineered (PSE), l’allure, tant intérieure qu’extérieure, et l’émotion.
L'abandon de la 308 PSE serait à ce qui se dit lié à la relance très tardive d'un projet de 308 EV, pas prévue jusqu'à début décembre...
De toutes façons je doute que ces choix soient opérés sans l'assentiment de Tavares.
Les gars de Peugeot Sport ont du mal à digérer la fin du projet 308 PSE, mais je trouve minable de rejeter cela sur la nouvelle DG tout juste nommée, qui n'est certainement pas seule à décider de ces choses là. De même que le retrait de Citroën du WRC était la conséquence logique du repositionnement des marques de PSA, qu'elle n'a fait qu'appliquer.
Pas très sport de leur part, tout ça, car évidemment ils ne se hasardent pas à incriminer le grand chef.
Pourtant le projet 508 PSE n'a été sauvé que d'extrême justesse, et ces menaces étaient bien antérieures à l'arrivée de Linda Jackson.