Une sacrée page de sport auto qui se tourne et un goût d'inachevé quant à l'exploitation qu'a pu faire Citroën de ce champion absolument hors normes qu'est Loeb. Sans doute le plus grand que la terre ait portée, tout simplement.Sebastien Loeb a écrit :J'ai fait ma dernière course avec Citroën hier soir. Deux fois 4e au Qatar et finalement 3e du championnat pour un petit point. L'objectif était de conserver la 2e place mais je n'ai aucun regret. Pechito mérite son titre et après seulement 2 ans, j'ai prouvé que je pouvais rivaliser avec Yvan, la référence du WTCC durant de longues années.
Je pense faire deux bonnes courses, mais il a manqué un petit truc pour monter une dernière fois sur le podium. Le résultat final ne changera rien, ni à l'avant, ni à l'après. Forcément, il y avait de l'émotion hier. Je crois que j'ai commencé à réaliser dans le tour de décélération. C'était mes derniers mètres avec la C-Elysée... C'était touchant de voir l'équipe Citroën Racing réunie comme cela. On a passé la soirée ensemble et c'était sympa de partager encore ce type de moment. Merci à tous, pour cette incroyable aventure en rallye et ces deux belles saisons en WTCC.
Maintenant, la page se tourne et comme je l'ai dit, je suis déjà tourné vers la suite avec de beaux projets. Bon week-end à tous et merci pour tous vos messages. ça fait chaud au cœur

Que retirera la marque de ce talent tombé de nulle part ? Quel modèle emblématique marquera les petites têtes ayant suivis goulûment cette période ? Quelle empreinte visuel et auditive garderons nous de tout ça ? Franchement j'en sais rien. Les adultes de demain vénéreront-ils la C4 by loeb ? La DS3 R conservera t-elle l'héritage d'une période de victoires quasiment sans équivalent chez une marque généraliste ? Permettez moi d'en douter.
Que penser de cette Citroën WTCC tombée dans l'oubli avant même que nous ayons le temps de nous en souvenir ? Quelle conclusion tirer sur le parcours d'un modèle qui ne nous est même pas destiné, à nous et notre vieille Europe ?
Cela souligne à merveille la banalité de notre époque, qui réussit à transformer en rien la plus flamboyante des réussites.
