Bof.
Ici je vois surtout sur ce Média - qui s'appelle Média - une aimable assemblée de bras cassés aux grandes idées et à l'air con, cultivant en interne une culture du despotisme assez remarquable basé sur "tu es pour mon idéologie, ou tu es contre, façon Café de Flores dans ses pires années. On a vu le résultat.
Sous des dehors de profs concentrés, attentifs et studieux, ce ramassis d'écolos bon teints est surtout et avant toute chose un conglomérat d'autophobes pathologiques, d'indécrottables peines-à-jouir hystériques ayant comme principale occupation - en dehors de bouffer du quinoa et de musarder l'air con sur les petits sentiers de randonnée (sans chasseur surtout) - de faire chier le monde.
La règle centrale étant de ne pas foutre grand chose de concret en général, car emmerder son prochain, ça prend un temps monstre.
Moi j'ai jamais vu un artisan se demander si le lendemain il ne pourrait pas des fois se rendre sur son chantier en patinette 2.0.
Bref ce sont toujours les mêmes évidemment qu'on retrouve à ces grandes foires à la branlette.
Néanmoins l'analyse de bon élève qui a bien tout lu son dossier déroulé par ce Monsieur, omet tout de même une chose extrêmement importante. Les problèmes qu'il relate de ce qui est du début de l'automobile sont ici encore directement transférables au déplacement hippomobile.
Donc comme d'habitude, on fait dire ce qu'on veut à n'importe quoi dès qu'on le décontextualise du temps long.
Toujours est-il que son tableau de la voiture dont personne ne voulait et qui est venue terroriser le pauvre monde qui ne méritait pas ça est historiquement faux. Le bourrin, en gros, tout le monde EN VILLE en avait plein le cu*. Dans LES CAMPAGNES, tout comme aujourd'hui, le problème ne se posait pas, ou en tous cas beaucoup moins évidemment, rien de neuf.
Et pour cause, c'était la belle époque du pécra qui ne la quittait jamais, sa cambrousse merdique. C'est pas les 3 bourricots de trait qui tiraient la charrette à foin qui le permettait de toutes façon. Ainsi, on pouvait vivre toute sa vie à 50 kms de la mer sans jamais l'avoir vu, ce qui non seulement n'était pas rare, mais était même plutôt la règle.
Mais revenons en ville.
Bien sûr, je te fais l'impasse sur les innombrables accidents de "circulation" liés à ce type de transport, qui n'avaient pas grand chose à envier à son successeur thermique, en terme de pourcentage de population impactée, mais aussi, des routes et chemins absolument et constamment retournés par les sabots et les roues des carrioles et désespérément plein de merdes.
Bref pour faire court, contrairement à ce qu'il dit, passé les balbutiements, la voiture, tout comme le tupperware, la machine à laver et le chauffage central, à très vite été une bénédiction. Mais ça bien sûr, ducon, enfermé dans sa propre extase tel le trompettiste d'Arthur H dans sa salle de bain, n'est pas en capacité de le concevoir.
Ici des extraits tiré d'une revue. Tu remplace cheval par voiture si tu veux, c'est du copié-collé :
Les excréments constituaient l’une des sources de miasmes, l’« air vicié » était tenu pour responsable des épidémies de choléra et de typhoïde. Mauvaises odeurs et poussière étaient devenues des thèmes récurrents désignant tout ce qui menaçait le bien-être et la civilisation. Les quartiers surpeuplés, la criminalité, la maladie, les infrastructures sanitaires pitoyables ou tout simplement inexistantes renforçaient cette peur des miasmes parmi les classes qui pouvaient se le permettre
... La propreté des rues, l’eau potable et la qualité de l’air gagnèrent de plus en plus en importance pour ces citadins à mesure qu’augmentait la gêne provoquée par encombrements, fumier, carcasses de chevaux et leur spectacle, leurs bruits, leurs odeurs
Pour la construction du « mythe de l’encombrement »
Une sensibilité accrue et l’idéologie grandissante en matière d’hygiène urbaine et d’efficacité ont certainement contribué à l’offensive en faveur de la motorisation, avec l’apparition sur le marché de véritables alternatives.
De plus, si son raisonnement malthusien était correct, il faudrait s’attendre à une hausse des prix du fourrage. Or, pour une grande société de fiacres comme l’Amsterdamsche Rijtuig Maatschappij (ARM) à Amsterdam par exemple, les dépenses de fourrage pour cette période sont restées assez stables, moins grâce à une stabilité des prix qu’à une gestion scientifique de l’alimentation des chevaux. On avait réussi à changer la composition de l’alimentation équine de telle façon que les coûts par tête n’avaient pas évolué de manière significative
Ne t'inquiètes pas. Lorsque tu seras en électrique, tu retrouvera le même copié collé, version batteries. Lorsque tu seras en vélo, ça n'ira pas non plus (nous en avons d'ailleurs déjà la preuve). Bref. En gros rien n'ira jamais parce qu'une partie de désoeuvrés tertiarisés à mort s'emmerde. Alors ils pensent à des trucs. Ils réfléchissent, ils se rassemblent, font semblant de débattre...
En attendant la seule période contemporaine réellement heureuse que nous ayons connu, c'est celle de l'automobile individuelle. Elle nous a apporté la distance, l'autonomie, les chemins bitumeux, les vacances à la montagne, la possibilité de bosser ailleurs que dans cette putain d'usine d'à côté, et tant d'autres choses. Avant c'était moins bien, après ce sera de même.
Car bien sûr ducon, confiné dans son inculte ingratitude d'occidental citadin métrosexué à mort qui pense que tout va de soit, omet tout comme ses potes de faire la balance bénéfices / pertes.
Normal, les bénéfices seront pour lui, les pertes pour les autres. C'est tout de suite plus simple à gérer.
Car j'insiste, le tir en 5 bandes de toute cette histoire, c'est de nous reconfiner dans notre trou. C'est tout. C'est la seule raison d'être du fameux tout électrique, qui n'aura rien à voir avec le tous électrique.
https://www.cairn.info/revue-le-mouveme ... age-13.htm
Pour conclure une illustration de belle époque :
Et ici des connards de notre époque de pisses-froid :
Il faut que tu arrêtes de regarder ses trucs là. Tu es en train de te faire du mal bien plus que le pétrole ne t'en fera.
