Est-ce qu'elle a des similitudes autres qu'esthétiques avec une B6 3.5 ? Et pourquoi "que" le vieux 3.3, sachant qu'il y avait déjà le 3.5 dans les cartons ?
Très tôt, les instances sportives décidèrent que les voitures de course participant à des compétitions internationales devaient être peintes aux couleurs de leur pays (cela a bien changé et aujourd'hui, ce sont les sponsors qui donnent leurs couleurs aux voitures de course). Quelles couleurs choisir ? On décida se s'inspirer des couleurs de leurs drapeaux respectifs. C'est ainsi que les voitures françaises devinrent bleues, les allemandes blanches, les anglaises vertes (il n'y a pourtant pas de vert dans le drapeau anglais !), les italiennes rouges. C'est pour cela que, dès l'origine et de façon réglementaire, les Ferrari de compétition se devaient d'être rouges. Pourtant, par ailleurs, le commendatore Enzo Ferrari avait une prédilection pour cette couleur, symbole du feu et du sang, estimant qu'elle "faisait aller ses voitures plus vite que les autres". Mais s'il est donc logique que les Ferrari soient rouges, pourquoi les Mercedes, qui devraient être blanches, étaient-elles de couleur grises ? Cela remonte à 1934. Cette année-là, la réglementation des Grands Prix fixait pour les bolides un poids maximum de 750 kg. Or, les Mercedes accusaient 752 kg sur la balance. Pour gagner ces deux kilos sans toucher aux organes mécaniques, il fut décidé de racler la peinture blanche. Les voitures se présentèrent donc au départ avec une robe de la couleur de l'aluminium brut avec lequel la carrosserie était construite. Et ce fut une Mercedes qui gagna la course ! L'écurie adopta alors cette couleur porte-chance...
Je ne m'étais jamais posé la question, j'ai entendu le directeur du musée de l'auto de Mulhouse en parler dans cette petite vidéo sympathique :
Une curiosité. Je la mets ici juste pour son état remarquable car intrinsèquement, elle n'a absolument aucun intérêt.
Il s'agit de l'Audi Coupé (qui perdait au passage son appellation "GT"contre "GL")
Vous aurez noté qu'elle perd au passage son becquet, sa jupe avant et le filet soulignant la carosserie. L'intérieur quant à lui est dépouillé à l'extrême.
Les laves-phares persistent. Étrange. C'était peut-être obligatoire sur certains marchés visés de l'époque. L'antenne quant à elle devient fixe. Elle était motorisée par 2 quatre cylindres de 75 et 90 chevaux.
Elle était réservée au marché allemand et Est. Grand bien nous fasse mais pour le coup, un modèle dans l'état de celui en photo est certainement très difficile à trouver.
Cinq Renault "civiles" portèrent le nom de Gordini. Par ordre d'arrivée sur le marché, les Dauphine, Renault 8, Renault 12, Renault 17 et Renault 5. Les deux premières, la Dauphine et la Renault 8, avaient bénéficié du travail de sorcellerie d'Amédée. Les trois autres portèrent ce nom magique uniquement par pure stratégie commerciale.