Forum de L'Automobile Sportive

La production de voitures au Royaume-Uni a plongé de 44,5 % au mois d’avril, à 70 971 unités, portant le volume pour les quatre premiers mois de l’année à 441 260 unités, en recul de 22,4 %, selon les chiffres publiés par la SMMT (association des constructeurs britanniques).

Le mois dernier, la production pour le marché britannique a baissé de 43,7 % (à 13 669 unités) et celle pour l’exportation de 44,7 % (à 57 302 unités).

La production de voitures au Royaume-Uni a reculé en avril pour le onzième mois consécutif.

La SMMT a appelé à agir vite pour sortir de l’impasse du Brexit et éviter la catastrophe que constituerait une sortie sans accord du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Source : COMMUNIQUE SMMT (30/5/19)

quand tu vois qui est pressenti pour être leur PM, bon courage.

Prise en étau entre la chute des ventes et la flambée des investissements dans les véhicules électriques, l’industrie automobile voit ses profits plonger au point de menacer les groupes les plus faibles et de nombreuses usines à travers le monde. « Tous les signaux passent au rouge », alerte une étude publiée le 26 juin par Alix Partners. Le cabinet de consultants prévoit pour cette année une baisse de 3 % des ventes mondiales, principalement à cause de la Chine.

Mais l’année 2019 n’est que « l’apéritif de la crise qui commence », a prévenu Laurent Petizon, directeur général France d’Alix Partners, en présentant à Paris les perspectives du secteur pour les huit prochaines années. « Pour la première fois, la Chine connaît une récession », a constaté cet expert. La baisse, entamée il y a un an, devrait se prolonger jusqu’en 2020. Le premier marché mondial devrait « passer sous les 25 millions de véhicules vendus”, avant de remonter progressivement, mais il faudra attendre 2023 pour qu’il retrouve les 27 millions atteints l’an dernier.

Lors de la dernière crise financière, en 2008, la solide croissance de la Chine avait sauvé la filière. Mais « dans les années qui viennent, les trois principaux marchés (Chine, Europe et Etats-Unis) seront simultanément en stagnation ou en récession, ce qui est une première », a poursuivi M. Petizon.

« La crise des ventes arrive au plus mauvais moment », a expliqué M. Petizon, car « les investissements des entreprises du secteur explosent » pour développer les véhicules électriques nécessaires au respect de normes environnementales toujours plus draconiennes, notamment en Chine et en Europe. Sur les cinq prochaines années, il prévoit au moins 275 milliards de dollars (242 milliards d’euros) d’investissements, dont 80 % pour l’électrification des véhicules et le lancement de 300 nouveaux modèles électriques d’ici à 2021, sans aucune certitude sur leur potentiel de ventes.

Les acteurs européens de la filière sont de plus frappés par la chute des ventes de diesel, depuis le « Dieselgate ». Dans l’Union européenne, ils devront en outre respecter dès 2020 un seuil moyen de 95 g de CO2 par km pour leur gamme de véhicules, qui paraît inatteignable pour beaucoup d’entre eux. La conséquence est une conversion à marche forcée vers les motorisations électriques, qui nécessitent moins de composants et qui vont accélérer les restructurations en cours.

Depuis trois ans, 16 usines ont fermé dans le monde et 120 000 emplois ont été supprimés, a calculé Alix Partners. « D’ici cinq à six ans, entre 40 et 60 usines seront soit fermées soit transformées pour l’électrique » au prix de nouvelles baisses des effectifs, a souligné M. Petizon.

Alix Partners a précisé que son étude excluait le scénario d’une guerre commerciale des Etats-Unis avec la Chine ou l’Europe, celui d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans acccord (« Brexit dur ») ou d’une guerre au Moyen-Orient, autant d’épouvantails pour le secteur.

Source : AFP (27/6/19)

De nombreux constructeurs feront l’impasse au Salon de Francfort qui se déroulera du 12 au 22 septembre. L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, le groupe Toyota et le groupe General Motors compteront parmi les absents.

Outre ces trois groupes, Fiat-Chrysler (y compris Alfa Romeo et Jeep) sera également absent, ainsi que Tesla, Volvo Cars, Suzuki et Mazda, et le Groupe PSA sera uniquement représenté par sa marque allemande Opel.

Le luxe est également affecté, avec l’absence de nombreuses marques, dont Aston Martin, Ferrari, Maserati, Bentley, ou encore Rolls-Royce.

Le Coréen Kia avait initialement prévu de venir à Francfort, mais envisage finalement de renoncer. “On va très certainement vers un retrait de ce salon. Il y a tellement de constructeurs absents que l’intérêt est vraiment moindre”, a déclaré un porte-parole de la marque.

En outre, même les constructeurs allemands ont réduit leur surface d’exposition. C’est notamment le cas de BMW qui a préféré son propre événement interne, NextGen, lors duquel il a présenté six premières mondiales et deux concept cars.

Un porte-parole du VDA (association de l’industrie automobile allemande), organisateur du Salon de Francfort, a déclaré que le nombre de constructeurs n’était pas le seul facteur pour mesurer le succès de l’événement.

Il a notamment souligné que le salon se renouvelait cette année avec des conférences, des expériences pour les visiteurs comme des essais de véhicules en ville, et un élargissement aux thèmes de la mobilité (y compris hors automobile avec des parcours en vélo électrique pour les enfants).

Le cas de Francfort n’est pas isolé. Les salons de Genève ou Detroit, pendant des décennies rendez-vous incontournables pour l’industrie automobile mondiale, sont en grande difficulté depuis une dizaine d’années, avec de plus en plus de constructeurs qui leur tournent le dos.

Seules exceptions, Shanghai et Pékin, où tous les acteurs se pressent encore pour être visibles sur le marché chinois, de loin le premier marché mondial.

En Allemagne, grand pays de l'automobile.

En fait peu importe le pays le prix au m² est hallucinant apparemment, mis en regard des commandes reçues. D'où le désintéressement des constructeurs pour les salons.

Et les « lancements » médiatisés sur la toile doivent avoir plus d’impact pour moins de frais

Article de 2014.

https://www.challenges.fr/automobile/do ... auto_46865

Bien fait.

Le rêve chinois de PSA semble s'évaporer chaque jour un peu plus...

PSA pourrait se retirer du marché chinois.

https://www.capital.fr/entreprises-marc ... ne-1347193

Le bon côté des choses c’est que DongFeng quitterait en parallèle l’actionnariat de la boîte.

Après la CPCA, qui a publié les volumes de ventes de voitures particulières en Chine en début de semaine (voir article dédié), la CAAM (association des constructeurs d’automobiles en Chine) a à son tour communiqué ses chiffres pour le marché chinois.

Ainsi, le marché automobile chinois a reculé de 6,9 % en août (à 1,96 million de véhicules), en recul pour le 14ème mois consécutif. Sur 8 mois, le marché s’est contracté de 11 %, à 16,1 millions d’unités.

même les constructeurs font leur black friday. ça doit méchamment craindre pour le malus du 1er janvier.

A chaque fois qu'ils font des trucs comme ça, je sais pas ce que j'ai mais j'ai envie d'acheter une Panda moi.

Bin moi j'ai reçu un mail de Bmw qui me propose ça : "Accédez au plaisir de conduire dès 240 €/mois avec la BMW Série 1 M Sport Ultimate*"
Et la petite étoile, elle fait référence à quoi ?
A ça : "*Exemple pour une BMW 116i M Sport 5P. Location Longue Durée sur 36 mois et pour 25000 km intégrant l'entretien et l'extension de garantie. 36 loyers linéaires de 237,83 €/mois, et avec majoration du premier loyer de 2907,17 €."

Du coup, je sais pas quoi faire, je suis bien embêté, car une 1M Sport 116i, ça doit bien pousser quand même...

Tu parles d'une bande de cons. Ils nous prennent vraiment pour des neuneus hein.

et en plus, sacré kilométrage.

Barjack13 a écrit : ↑

ven. 29 nov. 2019 12:19

Et la petite étoile, elle fait référence à quoi ?
A ça : "*Exemple pour une BMW 116i M Sport 5P.

Et tu hésites encore à t'offrir ce summum de la technologie allemande qui te permettra d'afficher ta réussite autant que ta forte personnalité avec un véhicule aussi prestigieux que sportif ?

Au tour de Daimler de virer :
https://www.lefigaro.fr/societes/daimle ... 2-20191129

Barjack13 a écrit : ↑

ven. 29 nov. 2019 12:19

Bin moi j'ai reçu un mail de Bmw qui me propose ça : "Accédez au plaisir de conduire dès 240 €/mois avec la BMW Série 1 M Sport Ultimate*"
Et la petite étoile, elle fait référence à quoi ?
A ça : "*Exemple pour une BMW 116i M Sport 5P. Location Longue Durée sur 36 mois et pour 25000 km intégrant l'entretien et l'extension de garantie. 36 loyers linéaires de 237,83 €/mois, et avec majoration du premier loyer de 2907,17 €."

Du coup, je sais pas quoi faire, je suis bien embêté, car une 1M Sport 116i, ça doit bien pousser quand même...

Même chose chez moi pour Volvo, leur pub laisse une impression de... pas confiance ... ( mais si... nos voitures sont toujours aussi solides et increvables, mais en plus elles vous sauvent la'vie)

la production auto anglaise est entrée en récession :

Carlos ghosn s’est enfui au Liban !

Barjack13 a écrit : ↑

ven. 29 nov. 2019 12:19

A ça : "*Exemple pour une BMW 116i M Sport 5P. Location Longue Durée sur 36 mois et pour 25000 km intégrant l'entretien et l'extension de garantie. 36 loyers linéaires de 237,83 €/mois, et avec majoration du premier loyer de 2907,17 €."

25000 bornes sur 3 ans c'est pas énorme quand même, je ne suis pas un gros rouleur mais je tourne à plus de 10000 par an. Je suppose qu'il y a des pénalités qui viennent alourdir le coût total de la LOA en cas de dépassement du kilométrage?

Oui tu as des pénalités, un jeune à mon ancien boulot avait loué un kadjar, 1.2 tce 130.

Il valait mieux louer 20000km et payer les pénalités sur les 2 ou 3000 de dépassement que de payer jusqu’à 30000km