Bonjour,
Je ne voulais pas m'exprimer trop sur le sujet "Qu'est-ce qu'une sportive (voiture sport)" qui ne manque pas de coulées d'encre.
J'avais déjà participé à un débat de ce genre et il était difficile de rallier l'ensemble des intervenants sur un critère, une norme car en définitif il y a des plus sportives et des moins sportives pour chacun. Certains ont même placé un indice sur les tours moteurs qu'il fallait pouvoir atteindre (afin d'éliminer sans vergogne les diesels!). D'autres font référence au son que doit dégager une sportive ( l’échappement..... adjoint des admissions pauvrement filtrées).
Il faudra admettre que la "sportive" restera subjective et ne mettra personne d'accord; il y aura au minimum autant de clans qu'il y aura des critères définis.
J'ai retrouvé sur mon PC des éléments de mes réponses liées à plus ou moins ce sujet............"
"........Ceci dit , j'ai usé (de) beaucoup de voitures, j'ai pris mon premier volant en 1959 c'était une Coccinelle 1200, 3ème propriétaire. L'ère des GTI n'était pas au bout de la lorgnette. Les sportives au volant des quelles je m'étais assis n'avaient que 90cv (Porsche 356 S90) et c'était le modèle le plus puissant qui fréquentait nos ateliers dès 1960. On disait à l'époque que ça déménageait vachement et la pleine satisfaction était au rendez-vous.
J'avais conscience qu'il y avait plus beau plus fort car je m'occupais des voitures d'un particulier ; une Mercedes 300SL et une Aston Martin DB4 GT (et d'autres). Je prenais mon pied quand je pouvais rouler avec ces voitures mais ça n'effaçait jamais le plaisir que j'avais de rouler avec une Porsche 60 ou 75 cv ni avec ma 1200 VW. Pourquoi? parce que je trouve que chacune de ces voitures se montraient terriblement courageuses quand je les traitais à l'extrême et on avait appris à les "piloter" dans leurs limites. Chacune des voitures avec lesquelles j'ai roulé, avec le tempérament que j'avais, devenaient toutes, pour moi, des voitures "sportives" (bien qu'elles n'étaient pas de "Sport").
En février 2010 j'ai franchi le cap de deux millions quatre cent mille km et j'ai, là dedans, parcouru 77.000km seulement avec un diesel de 90cv (avec ma voiture actuelle). 90 cv qui en 1960 me donnaient des frissons pas possibles. Ce petit diesel de ma voiture de tous les jours, à part à la station service, je ne pense même pas qu'il marche au gazole....je roule.....ça me convient comme pour toi quand je te lis.
De plus, il faut être réaliste, les moteurs diesels actuels sont peu bruyants; ils on fait des progrès dans ce domaine.
Je m'étais toujours dit, avant, jamais de diesel!, jamais de boîte automatique! Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis dit-on. En 1992, je devais partir en vacances à 2000 km de chez moi, mon patron m'a offert de partir avec Son Audi cabriolet 2.8l, 6cyl 174 cv full options et....boîte automatique. J'ai fait un superbe voyage avec la détente que m'apportait la boîte automatique tout en mettant KO des automobilistes dans les dépassements, les départs arrêtés au feux rouges ....j'ai changé ma façon de penser sur les boîtes automatiques tellement je me suis amusé relax.
Pour le sport diesel, on n'a pas fini de nous étonner. Cela fait pas mal d'années que les Audi diesel tiennent la dragée haute envers les essences. Les années à venir, je parie que les plus beaux duels se feront entre diesel, et les inconditionnels du moteur à essence vont devoir gratter pour les rattraper à l'endurance.
J'observe (via Bosch) l'évolution en parallèle des injections; tant pour l'essence que pour le gazole ....crois moi, tous les deux ont encore beaucoup d'avenir. Le diesel est actuellement limité dans les tours* , c'est dû au temps que prend la charge à parfaire sa combustion complète durant la détente mais, vu le couple qu'il fournit dans le même temps, le tout sera d'exploiter toute cette force dans des démultiplications à changements robotisés pour envoyer à la transmission ces lourds, courageux et irrésistibles canassons. (l'apologie du poêle à mazout)
Chez VW (car c'est là que j'ai traîné me lattes pendant 40 ans!), quand en 1976 l'usine nous présenta son premier diesel on se disait "ça y est, on va puer le mazout, ça va fumer noir, on ne va plus savoir si un bruit moteur est inquiétant ou pas". Quel tournant que prirent nos ateliers mais on a fait avec ....notre pain beurré en dépendait! On était à peine remis de l'arrivée (chez nous) du refroidissement par eau quelques années auparavant, qu'on avait avec le diesel, la sensation de faire un (re)pacte avec le diable.
Les révolutions les plus difficiles sont celles des idées et des habitudes (c'est pas de moi mais j'y crois).
J'ai souvent dû me remettre en question!
* Bosch limite volontairement ses recherches sur des régimes plafonnés à 5500 1/min pour l'utilisation du gazole commercial et la durée d'inflammation d'une charge aux conditions optimum. Des régimes plus élevés peuvent être atteints mais là, le carburant doit être doppé.
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Pour moi les diesel ne rattraperont jamais les moteurs essence à cylindrée ...
Là, je suis entièrement d'accord avec toi et beaucoup le partagent.
La différence sera toujours due aux différences essentielles des deux carburants. Leurs combustions sont tout à fait différentes....l'essence se rapproche plus d'une explosion que la combustion du gazole qui n'est pas déflagrante du tout. ....on devra toujours lui laisser le temps de se "consumer" ...de brûler dans le cylindre pendant la descente du piston. C'est pour cela qu'on est limité dans les les tours moteurs et de là toute la différence. Ces deux carburants interviennent de façon différentes de par l'allumage et la détente. L'un doit répondre à un degré d'octane, l'autre à un degré de cétane rien que ces deux paramètres font bien comprendre leurs différences élémentaires et on ne pourra jamais demander à l'un ce qu'on demande à l'autre. Donc on est déjà mal parti pour faire des comparaisons à cylindrées égales. Ce qu'on peut exploiter, c'est la différence de couple et tout sera et se fera dans sa transmission aux roues.
Ce qui pourrait changer la donne c'est le dopage du carburant mais, avec les réglementations EURO qui nous pendent au nez, ce sera du domaine des chimistes et des recherches innovantes.
Je vois un avenir peut-être dans les carburant gazeux.
Un moteur à essence et un moteur diesel de puissance équivalente .....celui à essence sera beaucoup plus vite usé qu'un autre tournant au gazole...ça c'est une comparaison!
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Les chassés-croisés ont commencés, Toyota, Peugeot, Audi.... ne seront pas des clients faciles! J'espère des outsider...ça fera avancer les technologies et chauffer les Forums.
PS: les réglementations, restrictions visant le sport automobile vont aussi placer des aiguillages et des chicanes!