PSA : ventes mondiales à -9,8% sur le premier semestre
Le groupe PSA a vendu 1,46 million de véhicules sur les six premiers mois de l’année, soit un recul de 9,8% par rapport au premier semestre 2012. Peugeot est crédité d’une forte baisse à -15,4% alors que Citroën résiste mieux à -1,7%.
Le topic du Groupe PSA
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Re: Vers la fin de PSA ?
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Re: Vers la fin de PSA ?
Les premières lignes de Raaur disent la même chose..



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Re: Vers la fin de PSA ?
Steve Girsky, vice-président de General Motors, a indiqué à Bloomberg que le constructeur américain n’avait pas pour projet d’investir davantage dans PSA Peugeot Citroën.
« Ce que je veux c’est mener à bien les projets, les projets en cours », a déclaré M. Girsky, ajoutant que PSA était une « très bonne entreprise ».

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Re: Vers la fin de PSA ?
Selon Wall Street Journal, PSA songera a vendre une partie de la Banque PSA. Des discussions ont lieu avec la Banco Santander
Re: Vers la fin de PSA ?
Dommage, c'est leur activité principale? non?Kev a écrit :Selon Wall Street Journal, PSA songera a vendre une partie de la Banque PSA. Des discussions ont lieu avec la Banco Santander

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Re: Vers la fin de PSA ?
Après avoir enregistré des résultats meilleurs que prévu au premier semestre (ventes en hausse de 33 %, à 276 896 unités), PSA Peugeot Citroën vient de relever ses objectifs de ventes en Chine pour l’ensemble de 2013. Avec son partenaire Dongfeng, il compte désormais vendre 552 000 véhicules dans le pays (contre 507 200 initialement), ce qui représenterait une hausse de 24 % par rapport à 2012.
http://www.ccfa.fr/PSA-revoit-ses-objec ... tes,125040
http://www.ccfa.fr/PSA-revoit-ses-objec ... tes,125040
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Re: Vers la fin de PSA ?

PSA Peugeot Citroën commence à récolter les fruits de ses plans de redressement industriel et commercial. Au premier semestre de 2013, sa perte nette a été divisée par près de deux, à 426 millions d’euros (contre 818 millions un an auparavant). La perte opérationnelle du groupe a été légèrement creusée, à 65 millions d’euros (contre 51 millions) ; celle de sa division automobile a en revanche été réduite à 510 millions d’euros, grâce à la vente d’un plus grand nombre de véhicules à forte valeur ajoutée, à une amélioration des coûts de production et une réduction des coûts de recherche et développement.
http://www.ccfa.fr/PSA-a-fortement-redu ... rte,125091
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Re: Vers la fin de PSA ?
Le petit monde de l’automobile française savait depuis longtemps que les deux cousins avaient pris des routes opposées. Les difficultés de leur joyau patrimonial, PSA Peugeot Citroën, a fait éclater au grand jour leurs divergences. Président de son comité de surveillance, Thierry Peugeot souhaite coûte que coûte conserver le groupe automobile dans le giron familial. Président de la holding familiale FFP, Robert Peugeot soutient la politique de diversification des investissements, quitte à abandonner le contrôle de PSA. A coup sûr, ils ne partageront pas la même voiture pour leur départ en vacances.
PSA au bord du gouffre depuis deux ans, tous les observateurs pointent la famille Peugeot comme principale responsable de la dégringolade du second constructeur européen. La famille aurait voulu à tout pris rester en Europe, n’aurait pas compris les enjeux de la Chine, de la mondialisation, aurait refusé des alliances opportunes, notamment avec BMW, pour garder le pouvoir et se retrouver finalement à signer le 29 février 2012 avec General Motors, acculée.
Or la famille Peugeot n’est pas un bloc. Plusieurs branches et plusieurs personnalités s’opposent depuis une dizaine d’années et le décès du patriarche Pierre Peugeot, le père de Thierry, en 2002. Le premier accrochage remonte à cette période, où chaque cousin tente de trouver sa place dans la succession.
TERRITOIRES MARQUÉS
Thierry (57 ans) entre alors au comité de surveillance du constructeur, Robert (63 ans) fait lui déjà partie du comité exécutif depuis 1998. Il gère tout ce qui concerne le design et l’innovation et crée l’ADN, le studio de design de Vélizy (Yvelines). C’est à cette période qu’il prend les rênes de FFP, la holding qui possède en grande partie PSA. Sous sa présidence, FFP va multiplier les investissements en dehors de l’automobile, mais toujours en privilégiant des entreprises familiales. En 2002, FFP investit dans la maison de champagne Taittinger, en 2004 dans l’entreprise d’électroménager SEB, en 2006 dans le consortium autoroutier SANEF et dans Zodiac.
Les territoires de chacun sont alors marqués : Thierry est aux manettes du constructeur, Robert gère les finances et dispose d’un droit de regard comme premier actionnaire du constructeur. Le style des deux cousins est à l’opposé. Thierry Peugeot est réputé discret, attaché aux traditions familiales. Robert a contrario aime chasser en Afrique, les fêtes, les cigares et le golf. Deux manières d’appréhender les choses.
LE PREMIER ACCROCHAGE
Le premier accrochage remonte à la succession du président du directoire Jean-Martin Folz en 2006/2007. La nomination comme président du directoire de l’ex PDG d’Airbus Christian Streiff ne fait pas l’unanimité. Robert Peugeot se serait bien vu occuper le poste. Or Thierry Peugeot nomme l’industriel pour redonner un coup de fouet au constructeur français. Des soucis de santé vont empêcher Christian Streiff de mener à bien sa mission et la crise de 2008/2009 balaye de plein fouet le groupe automobile. Robert a lui quitté le comité exécutif du groupe en 2007, peu après l’arrivée de Christian Streiff. A la tête de FFP, il poursuit la politique de diversification, une chance pour PSA qui se refinance grâce aux dividendes touchés hors de l’automobile.
L’arrivée de Philippe Varin en 2009 ramène un peu de calme : sa mission est d’internationaliser le groupe. Mais l’omniprésence de la famille au comité de surveillance comme dans la holding limite sa marge de manoeuvre. Christian Streiff l’avait déjà dit en son temps : être patron chez PSA, c’est être un patron sous surveillance. Robert voit une seconde fois sa volonté de diriger PSA retoquée.
La rupture est cette fois patente et la trêve de courte durée.
L'ALLIANCE AVEC GM
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la crise mondiale puis européenne de l’automobile se concentre sur PSA, après quelques années de répit grâce au système de la prime à la casse. Le groupe est encore trop présent en Europe, avec la majorité de ses usines sur le continent quand la croissance et les ventes se trouvent en Chine, en Amérique du Sud. Pour sauver PSA, Philippe Varin n’a d’autres choix fin février 2012 que de nouer une alliance stratégique avec General Motors. L’Américain prend 7% du capital et devient le second actionnaire derrière la famille Peugeot, qui détient désormais 25% du capital. La stratégie des partenariats ciblés avec BMW, Toyota ou Ford a fait long feu. La famille accepte de diluer sa participation pour sauver le groupe.
QUI POUR INVESTIR ?
Et cette dilution n’est peut-être pas la dernière. Depuis mi 2011, PSA consomme une centaine de millions d’euros par mois, après deux plans de restructuration. Comment préparer l’avenir du groupe en Chine ou au Brésil et son adaptation aux nouvelles normes environnementales, aux nouvelles attentes du public en matière de connectivité, des défis qui demandent des centaines de millions d’euros d’investissement ? La famille n’a plus d’argent, soulignent nombre d’observateurs. Du moins plus assez pour relever ces challenges. General Motors est lui dans une position attentiste : l’alliance va-t-elle fonctionner ? L’Américain ne semble pas vouloir remettre au pot.
Au printemps, ont donc surgi de nouvelles rumeurs de division entre les cousins. La holding serait prête à lâcher un peu plus PSA et à permettre l’entrée d’un constructeur chinois. "Nous voulons tous rester dans l’automobile" rappelait Robert cet automne. "La famille est unie" lançait Thierry il y a quelques semaines. Reste qu’une solution pour sauver durablement PSA ne peut passer que par un accord de la famille. Une troisième branche Peugeot pourrait jouer les arbitres : celle de Jean-Philippe, l’administrateur des Etablissements Peugeot Frères, qui détient presque 80% de FFP. Mais après la présentations des résultats financiers semestriels le 31 juillet, il y a peu de chances pour que Thierry et Robert Peugeot passent leurs vacances ensemble.
http://www.usinenouvelle.com/article/il ... ot.N202497
PSA au bord du gouffre depuis deux ans, tous les observateurs pointent la famille Peugeot comme principale responsable de la dégringolade du second constructeur européen. La famille aurait voulu à tout pris rester en Europe, n’aurait pas compris les enjeux de la Chine, de la mondialisation, aurait refusé des alliances opportunes, notamment avec BMW, pour garder le pouvoir et se retrouver finalement à signer le 29 février 2012 avec General Motors, acculée.
Or la famille Peugeot n’est pas un bloc. Plusieurs branches et plusieurs personnalités s’opposent depuis une dizaine d’années et le décès du patriarche Pierre Peugeot, le père de Thierry, en 2002. Le premier accrochage remonte à cette période, où chaque cousin tente de trouver sa place dans la succession.
TERRITOIRES MARQUÉS
Thierry (57 ans) entre alors au comité de surveillance du constructeur, Robert (63 ans) fait lui déjà partie du comité exécutif depuis 1998. Il gère tout ce qui concerne le design et l’innovation et crée l’ADN, le studio de design de Vélizy (Yvelines). C’est à cette période qu’il prend les rênes de FFP, la holding qui possède en grande partie PSA. Sous sa présidence, FFP va multiplier les investissements en dehors de l’automobile, mais toujours en privilégiant des entreprises familiales. En 2002, FFP investit dans la maison de champagne Taittinger, en 2004 dans l’entreprise d’électroménager SEB, en 2006 dans le consortium autoroutier SANEF et dans Zodiac.
Les territoires de chacun sont alors marqués : Thierry est aux manettes du constructeur, Robert gère les finances et dispose d’un droit de regard comme premier actionnaire du constructeur. Le style des deux cousins est à l’opposé. Thierry Peugeot est réputé discret, attaché aux traditions familiales. Robert a contrario aime chasser en Afrique, les fêtes, les cigares et le golf. Deux manières d’appréhender les choses.
LE PREMIER ACCROCHAGE
Le premier accrochage remonte à la succession du président du directoire Jean-Martin Folz en 2006/2007. La nomination comme président du directoire de l’ex PDG d’Airbus Christian Streiff ne fait pas l’unanimité. Robert Peugeot se serait bien vu occuper le poste. Or Thierry Peugeot nomme l’industriel pour redonner un coup de fouet au constructeur français. Des soucis de santé vont empêcher Christian Streiff de mener à bien sa mission et la crise de 2008/2009 balaye de plein fouet le groupe automobile. Robert a lui quitté le comité exécutif du groupe en 2007, peu après l’arrivée de Christian Streiff. A la tête de FFP, il poursuit la politique de diversification, une chance pour PSA qui se refinance grâce aux dividendes touchés hors de l’automobile.
L’arrivée de Philippe Varin en 2009 ramène un peu de calme : sa mission est d’internationaliser le groupe. Mais l’omniprésence de la famille au comité de surveillance comme dans la holding limite sa marge de manoeuvre. Christian Streiff l’avait déjà dit en son temps : être patron chez PSA, c’est être un patron sous surveillance. Robert voit une seconde fois sa volonté de diriger PSA retoquée.
La rupture est cette fois patente et la trêve de courte durée.
L'ALLIANCE AVEC GM
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la crise mondiale puis européenne de l’automobile se concentre sur PSA, après quelques années de répit grâce au système de la prime à la casse. Le groupe est encore trop présent en Europe, avec la majorité de ses usines sur le continent quand la croissance et les ventes se trouvent en Chine, en Amérique du Sud. Pour sauver PSA, Philippe Varin n’a d’autres choix fin février 2012 que de nouer une alliance stratégique avec General Motors. L’Américain prend 7% du capital et devient le second actionnaire derrière la famille Peugeot, qui détient désormais 25% du capital. La stratégie des partenariats ciblés avec BMW, Toyota ou Ford a fait long feu. La famille accepte de diluer sa participation pour sauver le groupe.
QUI POUR INVESTIR ?
Et cette dilution n’est peut-être pas la dernière. Depuis mi 2011, PSA consomme une centaine de millions d’euros par mois, après deux plans de restructuration. Comment préparer l’avenir du groupe en Chine ou au Brésil et son adaptation aux nouvelles normes environnementales, aux nouvelles attentes du public en matière de connectivité, des défis qui demandent des centaines de millions d’euros d’investissement ? La famille n’a plus d’argent, soulignent nombre d’observateurs. Du moins plus assez pour relever ces challenges. General Motors est lui dans une position attentiste : l’alliance va-t-elle fonctionner ? L’Américain ne semble pas vouloir remettre au pot.
Au printemps, ont donc surgi de nouvelles rumeurs de division entre les cousins. La holding serait prête à lâcher un peu plus PSA et à permettre l’entrée d’un constructeur chinois. "Nous voulons tous rester dans l’automobile" rappelait Robert cet automne. "La famille est unie" lançait Thierry il y a quelques semaines. Reste qu’une solution pour sauver durablement PSA ne peut passer que par un accord de la famille. Une troisième branche Peugeot pourrait jouer les arbitres : celle de Jean-Philippe, l’administrateur des Etablissements Peugeot Frères, qui détient presque 80% de FFP. Mais après la présentations des résultats financiers semestriels le 31 juillet, il y a peu de chances pour que Thierry et Robert Peugeot passent leurs vacances ensemble.
http://www.usinenouvelle.com/article/il ... ot.N202497
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Re: Vers la fin de PSA ?
tout va bien 

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Re: Vers la fin de PSA ?
A Francfort, le patron de PSA a révélé que le groupe réfléchissait à l'éventualité de fermer de nouvelles lignes de production sur ses sites européens.
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Re: Vers la fin de PSA ?
un âne à deux têtes ça n'a jamais marché droit.Deux manières d’appréhender les choses.

- Eddy54
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Re: Vers la fin de PSA ?
Peut être quelque chose d'un peu plus encourageant:
Un cluster automobile formé autour de PSA dans l'Est de la France:
Les entreprises de la filière automobile de Franche-Comté et d'Alsace ont annoncé vendredi à Montbéliard (Doubs) qu'elles constituaient un "cluster" (regroupement) pour préserver leur compétitivité, une initiative présentée comme une première en France.
Des représentants du groupe PSA, du pôle de compétitivité Véhicule du futur Alsace/Franche-Comté, de l'Etat et des collectivités locales ont participé à la soirée de lancement.
PSA est de loin l'acteur automobile dominant des deux régions avec ses deux usines de Sochaux (Doubs) et Mulhouse (Haut-Rhin).
Le cluster veut encourager les PME à mettre en commun certains de leurs moyens, à développer l'innovation et à s'internationaliser, selon les dirigeants de PSA et du pôle Véhicule du futur.
"L'enjeu, c'est la pérennité de la filière dans une compétition devenue mondiale", a résumé Denis Sommer, vice-président du conseil régional de Franche-Comté.
L'initiative doit permettre des "synergies" entre entreprises sur des thèmes comme les achats et la formation, ou encore orienter les travaux locaux de recherche sur les axes prioritaires de la filière automobile comme la réduction des émissions de C02 et l'allègement des véhicules, ont précisé Gilles Le Borgne, directeur de la recherche-développement de PSA et Javier Varela, directeur de l'usine PSA de Sochaux.
En se regroupant, les PME pourront également atteindre une "taille critique" afin de décrocher des marchés auprès de PSA et des autres constructeurs, notamment hors de France.
L'initiative s'inspire, sans le copier intégralement, du cluster constitué depuis 15 ans à Vigo (Espagne) qui réunit une centaine de fournisseurs autour de l'usine PSA locale, a souligné M. Varela.
En Alsace et Franche-Comté, l'industrie automobile emploie environ 60.000 salariés en intégrant les entreprises qui travaillent en partie pour d'autres secteurs. Ses entreprises sont à 95 % des PME de moins de 250 salariés.
Les Echos
Un cluster automobile formé autour de PSA dans l'Est de la France:
Les entreprises de la filière automobile de Franche-Comté et d'Alsace ont annoncé vendredi à Montbéliard (Doubs) qu'elles constituaient un "cluster" (regroupement) pour préserver leur compétitivité, une initiative présentée comme une première en France.
Des représentants du groupe PSA, du pôle de compétitivité Véhicule du futur Alsace/Franche-Comté, de l'Etat et des collectivités locales ont participé à la soirée de lancement.
PSA est de loin l'acteur automobile dominant des deux régions avec ses deux usines de Sochaux (Doubs) et Mulhouse (Haut-Rhin).
Le cluster veut encourager les PME à mettre en commun certains de leurs moyens, à développer l'innovation et à s'internationaliser, selon les dirigeants de PSA et du pôle Véhicule du futur.
"L'enjeu, c'est la pérennité de la filière dans une compétition devenue mondiale", a résumé Denis Sommer, vice-président du conseil régional de Franche-Comté.
L'initiative doit permettre des "synergies" entre entreprises sur des thèmes comme les achats et la formation, ou encore orienter les travaux locaux de recherche sur les axes prioritaires de la filière automobile comme la réduction des émissions de C02 et l'allègement des véhicules, ont précisé Gilles Le Borgne, directeur de la recherche-développement de PSA et Javier Varela, directeur de l'usine PSA de Sochaux.
En se regroupant, les PME pourront également atteindre une "taille critique" afin de décrocher des marchés auprès de PSA et des autres constructeurs, notamment hors de France.
L'initiative s'inspire, sans le copier intégralement, du cluster constitué depuis 15 ans à Vigo (Espagne) qui réunit une centaine de fournisseurs autour de l'usine PSA locale, a souligné M. Varela.
En Alsace et Franche-Comté, l'industrie automobile emploie environ 60.000 salariés en intégrant les entreprises qui travaillent en partie pour d'autres secteurs. Ses entreprises sont à 95 % des PME de moins de 250 salariés.
Les Echos
- mad max
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Re: Vers la fin de PSA ?
je suis tombé sur l'essai de la 208 1.0 VTI 68 ch
ils ont osé
ils ont osé

- fred
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Re: Vers la fin de PSA ?
Ben tiens, un peu de connerie vintage pour PSA ou plutot pour Peugeot.
On me l'a raconté récemment celle la, mais peut ètre étiez vous au courant....
A la fin des années 60, Peter Falk est parti prenante pour l'élaboration d'une série TV. L'acteur, plutot cantonné aux roles de mauvais garçon ou de "gueule" au cinoche, jouera le role d'un inspecteur de police cabot mais redoutable pour lequel il endosse un pare dessus beige douteux et un vieux cigare machouillé.
Manque plus que la monture à 4 roues...et c'est par hasard qu'il croise notre Roger Pierre national au volant de sa 403 cab, pret d'un studio en Californie. "Ben voila, c'est ça que je veux" et rachète illico l'engin
Ce sera elle qui sera utilisée pour les premières saisons.
Contacté lors du premier tournage, Peugeot refuse de vendre des 403 cab à la production "de peur que cette série soit un flop et de ternir son image de marque"
Tant pis, 3 autres 403 seront utlisées pour l'ensemble des saisons, achetées on ne sait trop ou d'ailleurs.
Evidemment, vous avez reconnu cette "série à flop" terne qui a très peu marquée la télévision, après 18 saisons et 70 épisodes: Columbo
Le markéting Peugeot se montrait déjà très très efficace

On me l'a raconté récemment celle la, mais peut ètre étiez vous au courant....
A la fin des années 60, Peter Falk est parti prenante pour l'élaboration d'une série TV. L'acteur, plutot cantonné aux roles de mauvais garçon ou de "gueule" au cinoche, jouera le role d'un inspecteur de police cabot mais redoutable pour lequel il endosse un pare dessus beige douteux et un vieux cigare machouillé.
Manque plus que la monture à 4 roues...et c'est par hasard qu'il croise notre Roger Pierre national au volant de sa 403 cab, pret d'un studio en Californie. "Ben voila, c'est ça que je veux" et rachète illico l'engin

Ce sera elle qui sera utilisée pour les premières saisons.
Contacté lors du premier tournage, Peugeot refuse de vendre des 403 cab à la production "de peur que cette série soit un flop et de ternir son image de marque"






Tant pis, 3 autres 403 seront utlisées pour l'ensemble des saisons, achetées on ne sait trop ou d'ailleurs.
Evidemment, vous avez reconnu cette "série à flop" terne qui a très peu marquée la télévision, après 18 saisons et 70 épisodes: Columbo

Le markéting Peugeot se montrait déjà très très efficace

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Re: Vers la fin de PSA ?
belle anecdote, à la hauteur de l'esprit visionnaire de la famille Peugeot 

- anthony59100
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Re: Vers la fin de PSA ?
Il n'y a pas que psa, il y a le meme genre d'anecdote pour James Bond et Aston Martin
.

- Kev
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Re: Vers la fin de PSA ?
Et Ford et Bullittanthony59100 a écrit :Il n'y a pas que psa, il y a le meme genre d'anecdote pour James Bond et Aston Martin.
- fred
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Re: Vers la fin de PSA ?
...oui, sauf que ces 2 marques jouaient déjà partout sur la planète, à l'opposé de Peugeot, jalousement bloqué entre Berck sur Mer et Ceret
....et qui y est resté depuis
Pour affiner l'histoire, la légende veut que beaucoup de ricains auraient été séduits par les lignes sobres de la 403 cab de Columbo....si ces crétins (de chez Peugeot) y avaient un peu cru, peut ètre que par ce biais, Peugeot aurait moins ramé la décénie suivante (pour se vautrer à la fin) pour essayer de "pénétrer" le juteux marché américain


Pour affiner l'histoire, la légende veut que beaucoup de ricains auraient été séduits par les lignes sobres de la 403 cab de Columbo....si ces crétins (de chez Peugeot) y avaient un peu cru, peut ètre que par ce biais, Peugeot aurait moins ramé la décénie suivante (pour se vautrer à la fin) pour essayer de "pénétrer" le juteux marché américain

- Kev
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Re: Vers la fin de PSA ?
PSA pourra vendre jusqu'à 30% de ses parts au chinois Dongfeng motor company
Kev, le 30 Oct 2012 a écrit : La réalité, c'est qu'un indien ou un chinois va acheter ca, et dépendent qui c'est ca peut etre bon ou mauvais.
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Re: Vers la fin de PSA ?
passage obligé pour percer en Chine 

- fred
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Re: Vers la fin de PSA ?
Peut ètre qu'injecter un peu d'asiatique les rendra plus "réactifs"Kev a écrit :PSA pourra vendre jusqu'à 30% de ses parts au chinois Dongfeng motor company
Kev, le 30 Oct 2012 a écrit : La réalité, c'est qu'un indien ou un chinois va acheter ca, et dépendent qui c'est ca peut etre bon ou mauvais.

- Kev
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Re: Vers la fin de PSA ?
Ce n'est pas que Dongfeng qui va investir, mais le gouvernement français aussi qui va acheter une part des actions (1,5G€ chacun)
Ca promet pour le futur ça
http://www.reuters.com/article/2013/10/ ... 1D20131012

Ca promet pour le futur ça

http://www.reuters.com/article/2013/10/ ... 1D20131012
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Re: Vers la fin de PSA ?
prise de participation du gouvernement, ça rappelle les grandes heures de l'industrie auto anglaise 

- Biki
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Re: Vers la fin de PSA ?
Kev, tu n'as pas des liens en français des fois ?
On sait que tu es bilingue, mais ce n'est pas le cas de tout le monde ! 


- mad max
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