Un article sur l alliance (Renault Nissan Mitsubishi), à lire à mon avis :
https://bfmbusiness.bfmtv.com/entrepris ... 22624.html
Du côté japonais, la santé financière de Renault semble un sujet secondaire. "Nissan a déjà ses propres problèmes à régler", assure un bon connaisseur du constructeur qui balaie le sujet d’un revers de main. "Pourquoi Nissan investirait dans Renault ?, ose lâcher une source japonaise. Ils viennent de s’endetter et Nissan ne croit pas à leur redressement". Une manière pour les japonais de pousser Renault à vendre sa participation de 43% dans Nissan. Dans tous les cas, le tabou est levé : sans aide du partenaire japonais, l’avenir de l’Alliance est remis en cause. Les détracteurs n’hésitent pas à décrire le nouveau plan de l’Alliance, présenté mercredi par son président Jean-Dominique Senard, comme une étape vers le divorce. "Chacun se concentre sur ses régions et ses savoir-faire, décrypte un proche de l’Alliance [note perso = Pelata]. Ce sera plus simple de partager les biens en cas de séparation".
J'ai aussi l'impression que les choses se tendent en réalité encore plus entre Renault et Nissan. La série de conférences de presse des derniers jours ressemble à une partie de poker menteur.
L'article évoque aussi la piste d'un rapprochement alternatif avec Daimler :
Daimler, l’autre chevalier blanc ?
Il y a un an tout juste, le président de Renault enterrait la mort dans l’âme son projet de mariage avec l’italien Fiat-Chrysler. Il martelait que le marché européen devait se consolider et il n’a pas changé d’avis. A l’époque, il avait déjà étudié un renforcement des relations avec le constructeur allemand. "Il a eu des discussions poussées avec Daimler jusqu’à une augmentation des participations croisées", assure un ami de Senard. Renault et Daimler détiennent chacun 3% du capital de l’autre.
Quel intérêt Daimler aurait à se rapprocher de Renault ? Sur le plan industriel, leur coopération s’est limitée au moteurs, surtout les diesels, des petites voitures et aux utilitaires. "Le seul vrai intérêt de Daimler pour Renault, c’est sa participation de 43% dans Nissan" résume un proche du constructeur. Comme Fiat, Daimler pourrait rêver de nouer une véritable alliance mondiale avec Nissan. Un remake de 1999 quand le constructeur allemand avait échoué à sauver Nissan de la faillite. C’est à l’époque Renault qui avait remporté la mise.
Je ne comprends pas forcément l'intérêt qu'il y a pour Daimler à prendre le contrôle de Nissan... Surtout quand on voit la fiabilité de Nissan comme partenaire... (mais quand on est assez con pour donner les clefs de l'alliance au groupe qu'on est censé contrôler...)