
mercedes-knight2 par Raaur, sur Flickr
La licence sera vendu à plusieurs autres marques notamment Minerva, Panhard, Voisin ou Peugeot.
1910 : Jusqu'à présent la logique était de ne freiner que les roues arrières des automobiles car les roues avant était orientables. Henri Perrot ingénieur chez la marque écossaise Argyll dépose un brevet de frein avant à commande par pédale présenté au Salon de Londres. En 1912 ce sont les quatre freins qui sont commandés par la même pédale.
1911 : Hispano-Suiza inaugure un piston en aluminium le rendant plus léger par rapport la fonte mais il y a encore des problèmes de dilatation plus élevée de l'aluminium par rapport à l'acier entraînant des grippages.
1911 : Delahaye commercialise une nouvelle architecture le 6 cylindres en V. Un 3.2l ouvert à 30° monté sur le modèle 44. La production restera très confidentielle jusqu'en 1914, Buick et Ariès construiront aussi quelques V6 avant de revenir aux 6 cylindres en ligne et il faudra attendre la Lancia Aurelia B10 en 1950 pour qu'apparaisse à nouveau un V6 de 1.8l de 56 ch.
1911 : Rolland Pilain dépose un brevet sur le freinage hydraulique étudiés par l'ingénieur A. Chavrier. Ils seront utilisés pour la première fois en compétition en 1914 sur une Rollad-Poulain GP. La première application commerciale ce fera en 1916 sur les Delage 6 cylindres.

RPfreinbrevet par Raaur, sur Flickr
1911: Delage fait courir la Type X développé par l'ingénieur Arthur Michelat avec une boite de vitesse à 5 rapports avec un dernier rapport surmultiplié.

Delage_type_x_pered par Raaur, sur Flickr
1912 : Cadillac introduit en série le démarreur et l'éclairage électrique sur ses voitures. Le système utilisé est celui développé par la société de Dayton Engineering Laboratories (Delco).
1913 : L'ingénieur suisse Ernest Henry au sein d'une petite structure autonome basée en région parisienne et surnommée « Les Charlatans » au sein de l'usine Peugeot participa à la conception de la révolutionnaire Peugeot L76. Le moteur est un 4 cylindres en ligne de 7,6l (110x200) qui reprend pour la première fois sur une même voiture deux technologie rares à l'époque à savoir une culasse avec double arbre à came en tête et à quatre soupapes par cylindre avec une a commande desmodromique. De plus les chambres de combustion sont hémisphériques et la lubrification se fait par carter sec. Le moteur développe 148 ch à 2250 tr/min pour un voiture ne pesant de 900 kg permettant 160 km/h. La L76 triompha dès sa première apparition en compétition, au Grand Prix de l'ACF 1912 à Dieppe et aux 500 miles d'Indianapolis en 1913.

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